Jeux
Certains des meilleurs jeux vidéos au monde se jouaient sur la Super NES. Secret of Mana, Mario Kart, Street Fighter II, la liste des classiques est encore longue. Elle n’est cependant pas infinie. Oui, vous serez peut-être choqué d’apprendre que tous les jeux de la console ne se classent pas aux côtés de ces classiques.
Cette console, l’une des plus vendues de l’histoire et dont la durée de vie a atteint les 13 ans (Nintendo n’a cessé de la fabriquer qu’en septembre 2003), a connu certaines « étrangetés intéressantes » parmi les 1 500 jeux sortis.
Oublions donc un moment la nostalgie et faisons face à la vérité. Voici huit des jeux les plus étranges sortis sur cette console aux États-Unis.
Dans les années 1990, les développeurs de jeux vidéos ont pris une décision importante concernant les jeux de simulation sportive : ils n’étaient pas assez violents. D’où des titres comme Mutant League Football et Shaq-Fu qui tentaient de combiner le sport avec des armes et/ou frapper des gens au visage.
Bill Laimbeer’s Combat Basketball était un risque peu judicieux dans ce sous-genre. Dans un futur dystopique, Laimbeer des Pistons de Détroit dirige sa propre ligue de basket-ball violente composée de joueurs en armures avec des mines et des épées.
Un croisement entre NBA Jam et Super Bomberman, qui, bien sûr, semble incroyable. Malheureusement, les contrôles, les visuels et le son étaient encore plus apocalyptiques que l’histoire.
Développé par Interplay, les créateurs de Earthworm Jim, ce jeu de plate-forme écœurant tourne autour du millionnaire excentrique Snotty Ragsdale et de son alter-ego super-héros, Boogerman. Le jeu comptait 20 niveaux durant lesquels les joueurs devaient se battre en lançant des crottes de nez, des attaques de pets et de rots à leurs ennemis.
C’était comme être piégé dans le cerveau d’un enfant de 12 ans pendant plusieurs heures. A l’automne 2013, les créateurs ont lancé une campagne de financement participatif pour créer un remake en HD du jeu sur Kickstarter. Malheureusement, le projet est tombé à l’eau. Les crottes de nez avaient séché.
Imaginez une rencontre entre Tony Hawk’s Pro Skater et les Trials, mais basée sur des monocycles curieusement doués de sensations. Ce serait fou, non ? Eh bien le studio écossais DMA Design (responsable de Grand Theft Auto) en a fait le pitch de son jeu vidéo intitulé Unirally sorti en 1994.
Les joueurs devaient naviguer à travers une série de circuits, réalisant différentes figures afin de gagner de la vitesse. Rempli du design et de l’humour de DMA, le jeu a eu un succès culte mais ce dernier a pris fin lorsque Pixar a gagné son procès contre le studio parce que son personnage était un monocycle qui ressemblait trop au véhicule de son court métrage intitulé Red’s Dream.
Clairement frustré que Sega domine le genre « aventure de potes sur fond de musique pop » avec sa série des Toejam and Earl, Nintendo a surenchéri avec ce jeu de plate-forme étrange.
Remarquable pour son défilement omnidirectionnel qui donne envie de vomir et son personnage complètement nu, Mohawk and Headphone Jack vous fait naviguer à travers une série de niveaux durant lesquels vous devez ramasser autant de CD que possible avant de vomir sur la console et sur vos propres mains. Étonnamment, ce n’était pas le commencement d’une belle amitié.
Rex Ronan, l’un des jeux vidéos « éducatifs » sur la santé produit par Raya Systems, présente un chirurgien novateur qui rétrécit pour devenir microscopique afin d’explorer le corps d’un gros fumeur, Jake Westboro, faisant sauter le goudron et toutes les autres saletés liées au tabac de ses entrailles empoisonnées.
Oui, c’est un jeu de plate-forme à défilement horizontal sur les dangers du tabagisme et il est assez mauvais pour vous faire passer l’envie de regarder une cigarette. Mission accomplie, on suppose…
Développée par Loriciels, des studios français ambitieux dans lesquels le designer de Out of This World Eric Chahi a fait ses débuts, cette aventure de science-fiction utilisait la célèbre technologie graphique Mode 7 de la Super Nintendo pour produire une série d’effets de défilement parallaxe complexes.
Le but était d’apporter une profondeur 3D à l’environnement, un effet augmenté par l’utilisation de lunettes 3D stéréoscopiques Nuoptix. Malheureusement, cela donnait un mal des transports incroyablement puissant, rendant le jeu presque injouable pour beaucoup de joueurs.
L’histoire des jeux vidéos est jonchée de jeux bizarres mais celui-ci est l’un des crimes les plus monstrueux jamais commis contre le concept de promotion-croisée. Home Improvement était une sitcom agréable sur la paternité et l’identité masculine qui se déroulait à Détroit dans les années 1990.
Home Improvement: Power Tool Pursuit! était un jeu de plate-forme à défilement horizontal dans lequel vous deviez tirer sur des dinosaures avec un pistolet à clous dans une jungle.
Vous voyez la différence ? Chose incroyable, le concepteur principal du jeu était David Crane, légende d’Activision, dont Little Computer People aurait certainement été un plan bien plus raisonnable et plus pertinent pour un jeu sur Home Improvement. Oups.
Lorsque les créateurs de chez Wisdom Tree ont voulu faire un jeu d’aventure à la première personne qui se déroule à bord de l’Arche de Noé, ils ont tiré l’inspiration divine de l’endroit le plus évident : Wolfenstein 3D, le jeu le plus controversé et graphiquement sanglant de l’époque.
Le studio texan a produit un jeu biblique dans lequel Noé doit traverser son embarcation géante en tirant sur des ennemis…non, attendez, en lançant de la nourriture à des animaux. Récemment, Wisdom Tree a relancé avec succès un appareil Plug and Play comprenant tous les meilleurs titres en 8 bits. Son nom ? The Arkade. Que Dieu les bénisse.